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5. L'Offrande Pour le Péché (Lévitique 4:1-5:13 ; 7:1-6)

Introduction

Il y a trop d’années pour les admettre, pendant que j’étais étudiant au séminaire, Haddon Robinson donna aux hommes dans une de nos classes un appel mouvant d’être créatif, et d’éviter de tomber dans une routine. Il suggéra qu’au lieu d’aller à la maison par le même chemin, de prendre une route différente, et de « prendre notre temps ». En fait, c’était un grand encouragement. Un de mes amis et moi sortions ensemble d’une classe. C’était presque l’heure du déjeuner et mon ami avait une petite musette dans sa main. N’oubliant pas l’encouragement de Dr Robinson, je dis à Bob, « Hé, Bob, prenons un chemin différent aujourd’hui ? Manges ta musette et jette ton déjeuner. »

Si nous n’avions pas été si bons copains, Bob aurait mangé son déjeuner et m’aurait fait manger sa musette. La plupart du temps, il serait stupide de jeter votre déjeuner et de manger la musette. Une fois, j’ai lu une étude où les rats étaient nourris une certaine sorte de céréale. Un groupe de rats de contrôle fut donné la boite. Dans ce cas, les rats qui mangèrent la boite reçurent plus de valeur nutritive de la boite que les autres qui mangèrent les céréales. En lisant le récit de l’Offrande du Péché dans Lévitique, nous arrivons à la réalisation stupéfiante que, d’après notre façon de penser, Dieu ordonna aux Israélites « de manger la musette et de jeter le déjeuner ». C’est-à-dire, les Israélites furent ordonnés de tuer l’animal sacrificiel, d’utiliser son sang et sa graisse, et de disposer de ce qui restait. De toutes les choses un animal sacrifié fournit, qu’était la moins utile ? Je crois pouvoir dire que ce seraient ces mêmes choses que les Israélites offrirent à Dieu – la graisse et son sang. La portion de l’animal la plus précieuse, la viande et la peau (plus d’autres choses, pas si utiles), était brûlée et laissée sur une pile de cendres ou fut donnée au prêtre comme nourriture. Ainsi, ils mangeaient la musette et jetaient le déjeuner.

Je dois vous dire que cela aurait été un sacrifice très difficile pour moi à offrir, si j’avais vécu en Israël durant cette période. J’ai travaillé pour une compagnie qui fabriquait des appareils de climatisation pour des voitures. Une des plus grandes agonies que j’ai éprouvées était de regarder à toutes les « bonnes choses » qui étaient jetées à la casse, pour être vendues pour quelques centimes du kilo. Pouvez-vous imaginer être obligé d’offrir un des vos meilleurs animaux, avoir son sang et sa graisse offert à Dieu, et regarder le reste de viande de premier choix être emmené en dehors du camp pour être incinéré et jeter à la poubelle ? Nous devrions dire, comme ceux qui agonisaient au « gaspillage » du parfum onéreux sur les pieds de Jésus, « quel perte! » (Jean 12:3-5)

Dans le cas de l’usage du parfum coûteux pour oindre les pieds de Notre Seigneur, nous pouvons comprendre que ce n’était pas du gaspillage de verser la meilleure chose sur Lui qui est l’objet le plus digne de notre vénération. Mais qu’est-ce qui était si important pour les Israélites qu’ils pouvaient être persuadés d’offrir leur meilleur bétail d’une façon complètement gaspilleuse? La réponse à cette question sera trouvée quand nous découvrirons ce qui est d’une plus grande valeur qu’un animal de premier choix. La réponse sera le résultat de notre étude de l’Offrande pour le Péché de Lévitique. Ecoutons bien cette partie inspirée de la Parole de Dieu.

Dans ce message, nous chercherons à découvrir ces choses qui rendaient l’Offrande pour le Péché distincte, et de trouver la contribution unique de cette offrande pour la marche des Israélites avec Dieu. Puis nous identifierons les principes qui sous-entendent cette offrande et essayent de les appliquer au christianisme du 20ème siècle.

Quand nous arrivons au quatrième chapitre du Livre de Lévitique, nous pouvons sentir un changement comparé aux trois premiers. Généralement, les offrandes dans Lévitique 1-3 peuvent être discernées plus tôt dans le Pentateuque (l’Offrande Entièrement Brûlée est trouvée dans Genèse 8:20 ; 22:2), alors que celles dans les chapitres 4 et suivants ne peuvent être découvertes avant que les Israélites atteignent Mt Sinaï et reçoivent la Loi (L’Offrande pour le Péché est mentionnée en premier dans Exode 29:36).52Les offrandes dans les chapitres 1-3 sont organisées selon l’animal qui est sacrifié, et commencent normalement avec, « Si l’on apporte à l’Eternel… ».

Dans le chapitre 4, le matériel est organisé selon les catégories sociales, du grand-prêtre à l’Israélite commun. La formule préliminaire est « Si c’est _____ qui a péché … ». L’expression, « … dont l’odeur apaise l’Eternel » fréquemment trouvée dans les chapitres 1-3 n’est que rarement aperçue dans les chapitres 4 et 5 (4:31). Le terme « expiation » d’un autre coté, est trouvé une fois seulement dans les trois premiers chapitres de Lévitique (1:4), mais 9 fois dans les chapitres 4 et 5. Les termes « coupable » ou « culpabilité » ne sont pas trouvés dans les chapitres 1-3, mais sont trouvés 16 fois dans les chapitres 4 et 5. Les chapitres 1-3 sont plus concernés avec le processus du sacrifice, alors que les chapitres 4-6 ont plus d’accent sur le produit du processus – le pardon (pas une fois trouvé dans les chapitres 1-3, mais 9 fois dans les chapitres 4-5).

Les Grandes Lignes du Chapitre 4 de Lévitique

La structure du passage traitant avec l’Offrande pour le Péché est un peu déconcertante pour moi. Presque tous les commentaires comprennent l’Offrande pour le Péché étant décrite dans 4:1-5:13. À mon avis la division n’est pas aussi claire que cela, parce ce qu’il y a un genre de fusion entre l’Offrande pour le Péché avec l’Offrande de Culpabilité dans 5:1-13. Par exemple, nous lisons,

« et, comme réparation envers l'Eternel pour la faute qu'il a commise, il apportera une femelle de petit bétail, brebis ou chèvre, en sacrifice pour le péché. Le prêtre accomplira pour lui le rite d'expiation pour son péché. » (Lév. 5:6)

Dans la même phrase, les termes « offrande de culpabilité » et « offrande pour le péché » sont utilisés, parlant apparemment de la même offrande.

Le quatrième chapitre du Livre de Lévitique traite avec l’Offrande pour le Péché en quatre catégories différentes de gens : le grand-prêtre (vs. 3-12) ; l’ensemble de la congrégation d’Israël (vs. 13-21) ; un chef (vs. 22-26) ; et un simple membre du peuple (vs. 27-35). Dans les 13 premiers versets du chapitre 5, l’approche change. Dans les versets 1-6, le lecteur est donné quelques exemples, qui servent à illustrer quels péchés sont ou ne sont pas inclus dans la catégorie « involontaire ». Dans le verset 1, nous sommes donnés un exemple d’un péché qui n’est pas involontaire. La personne qui fait un faux témoignage et l’a fait sous serment a fait cela de façon préméditée. Ainsi, la personne doit porter la responsabilité de son péché. Les versets 2 et 3 suggèrent comment une personne peut par inadvertance et inconsciemment avoir contact avec quelque chose d’impure, et ainsi devient coupable et a besoin d’une Offrande pour le Péché. Le verset 4 inclut un cas de péché par mégarde dans le discours d’une personne.

Les versets 7-13 du chapitre 5 sont gracieux en fournissant une exception pour ceux qui sont pauvres. Celui qui ne peut pas se permettre de sacrifier un agneau ou une chèvre est permit de sacrifier deux tourterelles ou deux pigeons. Celui qui est si pauvre, ne pouvant pas se permettre de sacrifier deux oiseaux, était permit dans les versets 11-13, d’offrir une petite quantité de grain. Ainsi, alors que pas tout le monde pouvait se permettre une Offrande de Paix, tout le monde était offert l’opportunité de faire une Offrande pour le Péché. Quelle grâce !

Dans cette leçon je me concentrerais grandement sur le chapitre 4. Pour transmettre l’organisation complète du chapitre 4, j’ai résumé ses quatre sections majeures dans une table ci-dessous (à la fin de la leçon). De cette table, nous pouvons mieux voir certaines caractéristiques de l’Offrande pour le Péché, projetée dans le chapitre 4.

Remarquez de la table à la fin du message, ces choses qui sont communes aux quatre catégories de l’Offrande pour le Péché. En premier, il y a l’élément commun de péché et de culpabilité. Sans tenir compte de la catégorie, que ce soit le grand-prêtre, toute la congrégation, un chef, ou un membre commun, tous sont dans une condition de culpabilité due au péché. Dans toutes les catégories, un animal est sacrifié et son sang est versé et appliqué pour l’expiation. De plus, la graisse de l’animal est brulée sur l’autel de l’Offrande Entièrement Brûlée et la personne qui l’offrait ne recevait rien de la viande.

Remarquez aussi l’unité des deux premières catégories, ainsi que celle des secondes catégories. Dans les deux premières divisions (vs. 3-12,13-21) la nation toute entière est coupable, et un taureau est exigé pour l’Offrande pour le Péché. Le sang est également utilisé de la même façon dans les deux premières catégories. Une partie du sang est emmenée dans la Tente de la Rencontre, où elle est répandue sur53(ou devant) le voile. Finalement, le taureau dans les deux cas est brulé en dehors du camp. Ainsi, nous voyons que les deux premières sections sont assez similaires en possibilité et fonction.

Il en est de même avec les deux autres catégorie (vs. 22-26,27-35). Dans le cas du chef d’Israël (22-26) ou de l’Israélite commun (vs. 27-35), le sacrifice pouvait être soit une chèvre ou un mouton de l’un ou l’autre sexe. Le sang de cet animal n’était pas emmené dans la Tente de la Rencontre, mais était placé sur les cornes de l’autel de cuivre de l’Offrande Entièrement Brûlée, et le reste du sang était versé à la base de cet autel. La viande de ces animaux sacrificiels pouvait être mangée dans un lieu saint par les prêtres mâles (Lév. 7:2-7).

La Singularité de l’Offrande pour le Péché

Elle n’est qu’une des offrandes de Lévitique. Nous la comprendrons mieux en concentrant notre attention sur ce qui est unique à son propos. Considérons plusieurs des caractéristiques de cette offrande qui la séparent des autres :

(1) L’Offrande pour le Péché est une offrande pour un péché particulier. Tous les sacrifices de sang sont liés au péché, mais l’Offrande pour le Péché de Lévitique 4 est une offrande pour un péché particulier, défini. Ce n’est pas une offrande pour le péché en général, ou pour un état général de caractère coupable (qui est, je crois, la fonction de l’Offrande Entièrement Brûlée). Alors que le chapitre 4 traite avec la culpabilité dans un sens plus général, le chapitre 5 commence à être très spécifique à propos du péché :

« ---Si, dans une procédure de justice, quelqu'un entend la formule d'adjuration et ne dit pas ce qu'il sait alors qu'il est témoin ou qu'il a vu ou appris quelque chose, il portera la responsabilité de sa faute. » (Lév. 5:1)

(2) L’Offrande pour le Péché était une offrande pour un péché reconnu. Spécialement dans le chapitre 4, les péchés qui sont traités sont ceux qui, pour quelle que raison que ce soit, n’étaient pas immédiatement apparents, mais qui, au cours du temps, arrivèrent à un niveau conscient. L’impression que nous recevons est que l’Offrande pour le Péché devait être faite immédiatement après la reconnaissance du péché.

(3) L’Offrande pour le Péché était un sacrifice pour ces péchés qui étaient involontaires. (4:2,13,22,27). Le terme « involontaire » est plus scrupuleusement défini par Dieu autre part :

«  Si c'est une seule personne qui a commis une faute par inadvertance, elle offrira un chevreau dans sa première année en sacrifice pour le péché.

   Le prêtre accomplira devant l'Eternel le rite d'expiation pour la personne qui a commis une faute par inadvertance. Une fois que le rite d'expiation sera accompli pour elle, il lui sera pardonné.

   Une seule et même loi régira les Israélites nés dans le pays qui commettent une faute par inadvertance et les immigrés installés parmi eux.

   Mais si quelqu'un commet délibérément une faute --- qu'il soit autochtone ou immigré --- il fait injure à l'Eternel et il sera retranché du milieu de son peuple.

   Pour avoir méprisé la parole de l'Eternel et violé son commandement, il doit être retranché car il porte la responsabilité de sa faute. » (Nombres 15:27-31)

Dans quelques cas, le péché « involontaire » en est un qui n’est pas reconnu au moment où il est commit. Nous pourrions appeler ça un « péché d’ignorance ». Dans le cas de celui qui a fait un faux témoignage sous serment (Lév. 5:1), cette personne a péché sciemment et délibérément, et ainsi son péché ne peut pas être appelé involontaire, et l’Offrande pour le Péché ne peut être offerte. Au lieu de ça, cette personne doit « porter sa culpabilité » (5:1).

(4) L’Offrande pour le Péché rendit un usage différent du sang et du corps de l’animal qui est offert. Dans le cas d’un péché qui amena la culpabilité sur une congrégation entière,54une partie du sang du taureau était emmené dans la tente et versé sur le voile et placé sur la corne de l’autel en or de l’encens. Le reste était versé à la base de l’autel de l’Offrande Entièrement Brûlée. Dans les sacrifices de sang préalables, le sang devait « asperger » l’autel (3:2). La graisse de l’animal offerte pour l’Offrande pour le Péché était brûlée comme Offrande de Communion, mais le corps de l’animal était soit brûlé complètement en dehors du camp (le taureau, Lév. 4 :11-12,21), ou il était mangé par les prêtres mâles (Lév. 6:29). La personne qui offrait le sacrifice ne recevait aucune viande.

Principes à Etre Appris de L’Offrande Pour le Péché

Il vaut la peine de réfléchir que l’Offrande pour le Péché devrait nous apprendre quelque chose à propos du péché. Il y a plusieurs principes importants à apprendre liés au péché qui sont évidents dans les textes concernant l’Offrande pour le péché.

(1) Le péché est ce que Dieu définit comme le mal. Le péché est ce qui est inconsistant avec la vertu de Dieu. Ainsi, seul Dieu est vertueux, qui peut définir le péché. Lévitique nous informe que le péché est ce qui est contraire à la Parole révélée de Dieu :

« ---Parle aux Israélites et dis-leur: Lorsque quelqu'un aura péché involontairement en commettant l'une quelconque des choses qui sont interdites par les commandements de l'Eternel, voici comment on procédera: » (Lév. 4:2)

Le péché est ce que Dieu déclare est mal. Il y a quelques « péchés » que presque toute culture reconnaît comme péché, et qui sont tous interdits. Voler, mentir, et assassiner, par exemple, sont presque universellement définis comme mal. Ces « péchés » sont aussi des « crimes ». Mais il y a un nombre de péchés qui ne sont pas des crimes. En fait, il y a un nombre de péchés (par définition de Dieu) qui sont considérés bénéfiques par la société. L’égoïsme, par exemple, est considéré comme une chose positive. Il y a d’autres attitudes ou actions qui, sinon recommandées, sont du moins acceptées avec charité (l’homosexualité, par exemple).

Il est évident que notre culture n’est pas particulièrement intéressée par ce que Dieu appelle le péché. Tant que c’est légal, c’est possible. Même quelque chose d’illégale (fumer de la drogue ou tricher sur les impôts) est acceptable pour la société. Ceux qui sont incarcérées en prison ne sont pas nécessairement plus coupables, mais ont fait l’erreur d’offenser le standard de la société de ce qui est acceptable (des crimes qui impliquent l’argent des autres sont spécialement détestés).

Je trouve que beaucoup des « péchés » qui sont énumérés dans le Pentateuque ne sont pas vraiment ces choses que les hommes pourraient considérés mauvaises. Manger le fruit interdit de l’arbre du choix entre du bien et du mal, par exemple, semble sage. L’interdiction de Dieu semble excessivement dure, comme Satan la dépeint.

Certains ont essayé de montrer une bonne raison pour chaque interdiction. Par exemple, ils essaieraient de démontrer que la nourriture « impure » de la Bible était celle qui pourrait être nuisible à une société qui n’avait pas de réfrigération ou n’importe quoi. Je crois que cela manque le point. Le péché est tout ce que Dieu dit est le péché, que nous ayons une bonne explication ou pas pourquoi c’est mal. L’obéissance est mieux prouvée par notre volonté de faire quelque chose que nous préfèrerions ne pas faire, pour des raisons que nous ne comprenons pas, simplement parce que Dieu le dit. Certains péchés de l’Ancien Testament sont injustes, à mon avis, et le sont clairement, pour apprendre au peuple de Dieu à croire et à obéir un Dieu dont les pensées sont plus hautes que les pensées des hommes.

(2) Le péché pourrait être soit ignorant ou volontaire ; actif ou passif. La culpabilité que l’Offrande pour le Péché rachète est celle d’un péché qui était involontaire et inconnu au moment où le péché fut commit. Cela veut dire que nous pouvons pécher même quand nous n’en avons pas l’intention. Notre culture a tendance à condamner seulement les péchés qui sont volontaires. Dieu condamne tous les péchés. Effectivement, il n’y a aucune provision faite par la loi pour les péchés volontaires. Le genre de péché pour lequel l’Offrande pour le Péché est applicable est celui qui était involontaire.

Nous pouvons nous consoler de ne pas être coupables parce que nous n’avions pas l’intention de faire du mal à quelqu’un d’autre. Cependant, si notre négligence a blessé une autre personne, nous sommes coupables. Si nous ne faisons pas ce que nous devrions faire, nous avons péché. Bien que nous n’ayons pas l’intention de blesser quelqu’un qu’on aime par des mots durs, nous l’avons néanmoins blessé. Les péchés par l’inaction ou par ignorance sont des péchés. C’est Dieu qui l’a dit.

Permettez-moi d’être très pratique pour un moment. Nous avons fait beaucoup d’un « enfant très rebelle ». Pour nous, il n’y a rien de plus offensif qu’un enfant qui redresse sa tête, nous regarde dans les yeux et nous défie. Je suis d’accord, c’est un péché, et cela m’offense. Mais nous manquons souvent de reconnaître que le péché a aussi sa forme passive. Est-ce qu’un enfant qui dit, « Non ! » est plus coupable que l’enfant que dit qu’il obéira, et qui ne fait pas ce qu’il a promit ? Est-ce qu’un enfant qui résiste pour faire ce qui lui plait, est plus mauvais que l’enfant qui abandonne, seulement pour avoir ce qu’il veut ? La Parole de Dieu nous informe que le péché passif est quand même un péché, que les péchés d’inaction sont aussi des péchés, que l’ignorance n’est pas une excuse pour faire du mal.

(3) Le péché résulte en profanation. Maintes fois dans l’Ancien Testament, nous voyons que le péché amène la profanation, non seulement au pécheur, mais aux autres, et cela inclut même les lieux.55Après une liste d’interdictions, Dieu dit aux Israélites,

« Ne vous rendez pas impurs par une de ces pratiques; c'est en s'y adonnant que les nations que je vais déposséder en votre faveur se rendent impures.

   Le pays entier a été souillé, et je vais intervenir pour punir sa faute, et le pays vomira ses habitants…

… Vous obéirez donc à mes commandements, et vous ne suivrez aucune des coutumes abominables que l'on pratiquait avant vous; vous ne vous rendrez pas impurs par elles. Je suis l'Eternel, votre Dieu. » (Lév. 18:24-25,30)

« Or, je vous ai conduits vers un pays fertile
      pour en manger les fruits: des produits excellents.
      Mais une fois arrivés là, vous avez souillé ce pays
      et fait de mon domaine un lieu abominable. » (Jér. 2:7)

« De même, tous les chefs des prêtres et le peuple multiplièrent les pires infidélités en se livrant aux mêmes pratiques abominables que les nations païennes. Ils profanèrent le Temple de l'Eternel dont il avait fait un lieu saint à Jérusalem. » (2 Chro. 36:14)

Il est des plus révélateur de remarquer ces péchés qu’Israël commit qui étaient dits profaner le peuple, la terre, et même la résidence de Dieu :

Immoralité sexuelle (Lév. 18:24-30)

Effusion de sang (Nombres 35:29-34)

Practices secrètes (Lév. 19:31 ; 20:6)

Sacrifice de nourrissons (Lév. 20:1-5)

Divorce (Jér. 3:1)

Fausse vénération (Jér. 16:18)

La plupart des péchés les plus profanes sont résumés dans le Livre d’Ézéchiel :

« Car elles ont été toutes deux adultères et les mains de chacune sont couvertes de sang. C'est avec leurs idoles qu'elles ont commis adultère et elles leur ont sacrifié les fils qu'elles m'ont enfantés pour qu'elles les dévorent.

   Et elles ont fait plus encore en ce jour-là: toutes deux ont rendu impur mon sanctuaire et ont profané mes jours de sabbat. » (Eze. 23:37-38)

(4) Le péché est extrêmement coûteux. Il y a des années, notre famille est allée à Six Flags avec une autre famille de notre église. Comme nous étions assis regardant les manèges, je me suis tourné vers mon ami et lui dit, « Voici une bonne illustration de péché : le prix est élevé et le tour de manège est court. » C’est comme ça avec le péché. Quand vous pensez à ce que ça coûterait un Israélite qui espérait maintenir sa marche avec Dieu, ça aurait été une religion presque trop coûteuse pour se la permettre. Pas étonnant que Dieu promit de faire prospérer grandement ce peuple !

(5) La seule solution pour la culpabilité du péché est l’expiation par le sang. Dans le chapitre 4, il y a une série de termes qui sont répétés. En essence, la série est comme cela :

Où il y a péché, il y a culpabilité.

Où il y a un sacrifice de sang, il y a expiation et pardon.

Si le péché profane, le sang qui est versé selon les commandements de Dieu purifie et sanctifie. Ainsi, c’était par l’aspersion de sang versé que le Tabernacle, tout son ameublement, et les prêtres étaient purifiés (Lév. 8). L’Offrande pour le Péché était sacrée, et ce qu’elle touchait était aussi rendue sacré :

« Quiconque entrera en contact avec la viande de ce sacrifice sera sacré. Si du sang gicle sur un vêtement, tu le laveras à l'endroit taché dans un lieu saint. » (Lév. 6:27)

Je suis d’accord avec ceux qui croient que la fonction principale de l’Offrande pour le Péché était pour purifier ce peuple et ces choses qui étaient profanées par le péché.56Seul le versement de sang innocent, selon les instructions de Dieu, pouvait expier les péchés d’une personne.

Cela explique pourquoi seul le sang et la graisse de l’Offrande pour le Péché étaient utilisés, alors que le reste était détruit. En utilisant le sang et en jetant le reste de l’animal, Dieu démontrait d’une façon très dramatique que seul le sang expiait le péché d’Israël; seul le sang purifiait le Tabernacle, les prêtres, le peuple, et la terre de la profanation causée par le péché du peuple. Dans les paroles de l’auteur d’Hébreux,

« En fait, selon la Loi, presque tout est purifié avec du sang, et il n'y a pas de pardon des péchés sans que du sang soit versé. » (Héb. 9:22)

(6) La mort de Christ, qui mourut une fois pour toutes, a expiée le péché de l’homme, et l’assure du pardon. La prophétie de l’Ancien Testament d’Ésaïe dans le chapitre 53 parle du Messie, dont le sang versé compenserait pour les péchés des hommes :

« Pourtant, en vérité, c'est de nos maladies qu'il s'est chargé,
      et ce sont nos souffrances qu'il a prises sur lui,
      alors que nous pensions que Dieu l'avait puni,
      frappé et humilié.

   Mais c'est pour nos péchés qu'il a été percé,
      c'est pour nos fautes qu'il a été brisé.
      Le châtiment qui nous donne la paix est retombé sur lui
      et c'est par ses blessures que nous sommes guéris.

   Nous étions tous errants, pareils à des brebis,
      chacun de nous allait par son propre chemin:
      l'Eternel a fait retomber sur lui les fautes de nous tous. » (Esaie 53:4-6, aussi vs. 7-8,10-12)

Et comme ça, quand Jean le Baptiste vit notre Seigneur, il proclama à la nation Israël,

« ---Voici l'Agneau de Dieu, celui qui enlève le péché du monde. » (Jean 1:29)

Le Livre d’Hébreux démontre que le Seigneur Jésus Christ était l’Agneau de Dieu pur, dont la mort était si supérieure de celle des taureaux et des chèvres, faisant ainsi expiation pour les hommes une fois pour toutes :

« Or, le Christ est venu en tant que grand-prêtre pour nous procurer les biens qu'il nous a désormais acquis. Il a traversé un tabernacle plus grand et plus parfait que le sanctuaire terrestre, un tabernacle qui n'a pas été construit par des mains humaines, c'est-à-dire qui n'appartient pas à ce monde créé.

   Il a pénétré une fois pour toutes dans le sanctuaire; il y a offert, non le sang de boucs ou de veaux, mais son propre sang. Il nous a ainsi acquis un salut éternel.

   En effet, le sang des boucs et des taureaux et les cendres d'une vache que l'on répand sur des personnes rituellement impures

   leur rendent la pureté extérieure. Mais le Christ s'est offert lui-même à Dieu, sous la conduite de l'Esprit éternel, comme une victime sans défaut. A combien plus forte raison, par conséquent, son sang purifiera-t-il notre conscience des œuvres qui mènent à la mort afin que nous servions le Dieu vivant. » (Héb. 9:11-14)

Avec ces paroles l’apôtre Pierre est d’accord (1 Pierre 1:13-21). Jésus Christ est le Porteur du Péché, qui mourut une fois pour toutes, pour que la furie d’un Dieu saint puisse être apaisée et que la profanation du péché puisse être purifiée. Dans les paroles de l’auteur de la chanson « What can wash away my sin ? Nothing but the name of Jésus. (Qu’est-ce qui peut effacer mon péché ? Seulle nom de Jésus.) »

Conclusion

De ces principes, il y a plusieurs niveaux d’application immédiate. Le premier a rapport avec votre salut personnel.

Voyez-vous la valeur que Dieu a mit au sang d’une victime innocente, qui est versé à la place du pécheur ? Etes-vous arrivés à personnellement accepter le sang versé de Christ comme la provision de Dieu pour vos péchés ? Les termes « salut » et « renaitre » sont trop fréquemment mal compris parce que nous utilisons une terminologie non biblique pour définir ce qu’ils veulent dire. Nous disons, par exemple, « demander à Jésus de venir dans notre cœur », une phrase totalement non biblique, et une qui ignore complètement le sang versé de Christ.

Des théologiens libéraux, avec d’innombrables Américains, qui sont noyés dans leurs péchés, veulent retenir certaines choses à propos de Jésus, mais choisissent de rejeter la part la plus importante de Sa personne et Son œuvre. Ils veulent L’honorer comme un humanitaire, un guérisseur, un maitre et un philosopher, un grand exemple, mais ils ne veulent rien avoir à faire avec Sa mort Sacrificielle, Son sang versé. Par la définition de Dieu, c’est prendre la musette, mais jeter le déjeuner. L’essence de l’œuvre de Christ pour le pécheur est l’épanchement de Son sang. Je vous conseille vivement de faire confiance à Son sang pour votre salut, pour la purification de vos péchés.

L’enseignement de Lévitique sur l’Offrande pour le Péché a quelque chose de très important à dire au Chrétien à propos de sanctification personnelle. Chaque fois que nous péchons, nous devons nous rappeler que c’est le sang versé de Christ que Dieu a fournit pour notre pardon. Repentance et confession sont les moyens pour faire l’expérience de ce pardon et de la purification quotidienne.

Connaissant le prix élevé que Christ a payé pour notre pardon devrait aussi nous motiver de prendre le péché très au sérieux. Chaque péché, aussi petit qu’il soit, exigea que le sang de Christ soit versé. N’oublions jamais que bien que le pardon soit gratuit, il n’est pas obtenu sans coût. Voilà une motivation pour une vie sainte.

Alors, rappelons-nous aussi de la gravité du péché. Dieu prend le péché très au sérieux. Dieu prend le péché involontaire plus sérieusement que nous prenons le péché volontaire. Et Dieu prend ce dernier encore plus sérieusement que nous souhaitons y penser :

« En effet, si, après avoir reçu la connaissance de la vérité, nous vivons délibérément dans le péché, il ne reste plus rien pour nous à sacrifice pour les péchés.

   La seule perspective est alors l'attente terrifiante du jugement et le feu ardent qui consumera tous ceux qui se révoltent contre Dieu.

   Celui qui désobéit à la Loi de Moïse est mis à mort sans pitié, si deux ou trois témoins déposent contre lui.

   A votre avis, si quelqu'un couvre de mépris le Fils de Dieu, s'il considère comme sans valeur le sang de l'alliance, par lequel il a été purifié, s'il outrage le Saint-Esprit, qui nous transmet la grâce divine, ne pensez-vous pas qu'il mérite un châtiment plus sévère encore? » (Héb. 10:26-29)

Je ne suggère pas du tout que les Chrétiens ne sont pas sauvés et en sécurité pour l’éternité, mais je suggère que le péché volontaire d’un saint capricieux est un sujet qui fait beaucoup réfléchir, et un qui ne permettra pas au croyant capricieux de sentir solidité et sécurité dans ce qu’il ou elle fait. Apprenons d’à la fois de l’Ancien et du Nouveau Testament combien Dieu déteste le péché.

Finalement, je dois vous dire qu’ « ignorance n’est pas joie », en dépit de ceux qui voudraient vous le faire croire. Les Israélites étaient tenus responsables pour les péchés qu’ils commettaient dans l’ignorance. Beaucoup de Chrétiens contemporains semblent penser que s’ils n’étudient pas leurs Bibles, s’ils ne se familiarisent pas avec les standards et les principes que Dieu a donné dans la Bible, ils ne seront pas tenus responsables de leurs péchés commis dans l’ignorance. Pas vrai ! L’Offrande pour le Péché suggère fortement que nous ferions mieux de devenir des étudiants assidus de la Parole révélée de Dieu, car c’est la désobéissance à sa Parole qui constitue le péché.

L’Offrande Pour le Péché Dans Lévitique 4

Texte Lév. 4:3-12 Lév. 4:13-21 Lév. 4:22-26 Lév. 4 :27-35

Culpabilité Péchés des prêtres Toute la Un des chefs d’ Un des membres

Consacrés : Culpabilité congrégation Israël (v. 22) communs (v. 27)

sur tous (v. 3) (v. 13)

Péchés --- Involontaires (Nombres 15:27-31) ---

--- (v. 2) (v. 13) (v. 22) (v. 27)

Animal Taureau Taureau Bouc mâle Brebis

(v. 23) (v. 32)

--- Animal amené à l’entrée de la Tente de la Rencontre. ---

Main(s) posée(s) sur la tête de l’animal.

Animal est tué.

--- Par les prêtres Par les anciens Par le chef Par l’individu

(v. 4) (v. 15) (v. 23) (vs. 27,33)

Sang Une partie du sang est emmenée dans la --- ---

Tente de la Rencontre et versée sept fois

sur le voile du sanctuaire.

(vs. 5-6) (v. 18)

--- Un peu de sang mit sur les cornes de --- ---

l’autel des parfums aromatiques dans

la Tente.

Le reste su sang verse sur autel de

l’Offrande Entièrement Brûlée.

--- (v. 7) (v. 18) --- ---

--- --- --- Un peu de sang mit sur les cornes de l’autel

de l’Offrande Entièrement Brûlée.

Le reste du sang déversé à la base de l’autel

de l’Offrande Entièrement Brûlée.

--- --- --- (v. 25) (vs. 30,34)

Corps La graisse de l’animal sacrifié était brûlée sur l’autel de Dieu.

--- (vs. 8-10) (vs. 19-20) (v. 26) (vs. 31,35)

--- Le reste du taureau est brûle dans un Le prêtre qui offrit l’animal le mangea dans

endroit pur en dehors du camp. la cour de la Tente de la Rencontre.

--- (v. 12) (v. 21) (Lév. 7:1-6)

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